Aujourd'hui, au programme, ce sont des mathématiques. Je lis les énoncés et je suis la première à baisser les bras.
Je passe le relai, Simon fera ses exercices avec son papa. A l'aide de son boulier compteur, il doit faire plusieurs additions jusqu'à 30.
Je les observe discrètement et je suis surprise du résultat. Il ne lui aura fallu que 15 minutes pour faire ses exercices. L'ambiance est sereine.
Et moi qui pensais que ces exercices allaient tourner au drame...je suis un peu jalouse car avec moi, il y a toujours un moment où cela dérape. Peut-être car je suis une éternelle insatisfaite et que je lui en demande toujours davantage.
Ses exercices terminés, Simon s'avance vers moi avec une fierté non dissimulée. Il affiche un large sourire et me dit : "Simon bien travaillé, maintenant jouer".
Moi : "Pardon, je ne comprends pas ce que tu dis"
Simon : "Oh maman!"
Je lui fais alors répéter sa phrase avec le sujet et le verbe. J'exige de lui à présent qu'il me fasse une phrase correcte et qu'il articule.
Rien ne sert de savoir parler si je suis la seule à le comprendre.
Pour qu'il comprenne le sens de mes remarques, je me mets à parler comme lui, sans sujet, sans conjugaison.
Il se met alors à rire et me dit " Maman, arrête, c'est une blague!"
Allez, vas-y mon grand, tu as bien travaillé. Profites du beau temps, tu l'as bien mérité!
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