Il est 15 heures...A peine le temps de ranger mes affaires, qu'il me faut sauter rapidement dans la voiture pour commencer ma course folle :
Aller chercher les enfants dans leurs trois écoles respectives, rentrer, s'occuper du chien, faire goûter les enfants, inspecter les cartables, prendre le temps de vérifier que tout le monde fasse ses devoirs, préparer le repas tout en répondant au téléphone et en séparant le chien de la petite dernière qui le chevauche...
Et au milieu de tout cela, ne pas oublier de faire les courses.
J'en profite pour aller chercher Simon en premier et faire les courses avec lui. J'irai chercher les filles par la suite.
Arrivés au supermarché, Simon sort de la voiture et se dirige à toute vitesse vers l'entrée du magasin sans se soucier des voitures qui passent. D'instinct, je me mets à courir derrière lui et le sermonne une première fois.
Après avoir pris un charriot, Simon se faufile une nouvelle fois au travers des caisses pour rejoindre le coin vidéo et lecture. Au gré de ses envies, il se dirige vers ce qui l'intéresse. Il en est encore au stade de satisfaction immédiate sans se soucier du code de bonnes conduites.
Je lui demande de me rejoindre sans plus attendre mais pas question d'écouter maman bien évidemment.
Visiblement, il est l'animation de l'après-midi. Certains sourient, d'autres regardent à terre.
Malgré ces regards qui me mettent toujours mal à l'aise, je l’attrape fermement par le bras et le somme de m'obéir et de se comporter en grand garçon. Va-t-il m'écouter? Rien n'est plus sûr.
Pour le responsabiliser et le canaliser, je lui demande de se charger du charriot tandis que moi, je me positionne à l'avant pour l'aider à le diriger.
Nous faisons les courses ensemble, je lui parle, je lui demande son avis et lui permets de choisir certains articles.
Même s'il a l'air d'avoir capitulé, je reste sur mes gardes, une éventuelle nouvelle fugue n'est jamais à exclure.
Les courses se terminent, je demande alors à Simon de m'aider à mettre nos trésors dans le coffre de ma voiture. A deux, nous irons bien plus vite.
Il ne dit rien...Il se dirige vers le charriot, il saisit un paquet de bonbons et s'installe confortablement dans la voiture.
Moi : "Et, oh, Simon, tu ne m'aides pas?"
De Simon, je n'aurai comme seule réponse que son plus beau sourire!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire