Les vacances de Pâques viennent de commencer pour les enfants mais pour nous, la vie continue.
Simon a 11 ans, il serait encore en âge d'intégrer un stage et pourtant, je me suis résignée.
Moi, qui d'ordinaire me bat comme une forcenée sans jamais rien faire comprendre aux enfants, j'ai baissé les bras, j'ai fini de lutter.
A quoi bon...Mes deux seuls bras ne suffiront pas à changer les mentalités...Nous ne sommes pas nés au bon endroit, à la bonne époque.
Simon a la chance d'avoir encore ses grands-parents qui l'accueillent toujours avec beaucoup de plaisir.
Fini les stages à l'essai qui ne fonctionnent jamais. C'est dommage car nos enfants ont tellement à apporter aux autres et réciproquement d'ailleurs.
Je ne peux pas continuer à le faire souffrir et braver la peur des gens dits normaux.
Bien qu'il ait grandi, Simon est toujours le ROI chez ses grands-parents. Je préfère donc qu'il passe ses vacances en toute sérénité.
Au programme : ordinateur, tablette, console de jeux, coloriages et les inconditionnelles belles et grandes ballades. Tout ce qu'il aime en somme.
Les horaires....il n'y en a pas mis à part celui du dîner. La belle vie...
A lire ces quelques lignes, on pourrait imaginer que notre Simon est sage, obéissant et que tout se passe comme dans le meilleur des mondes.
Et non, Simon est un préadolescent comme les autres avec ses émotions, ses rebellions, ses négociations et surtout son imagination!
8 heures, les filles se réveillent, descendent et prennent un petit déjeuner très rapidement, trop impatientes de commencer à jouer.
8,30 heures...9 heures...9,30 heures...10 heures...Toujours pas de Simon à l'horizon.
Son grand-père, inquiet, enjambe les escaliers à toute vitesse pour s'assurer que tout va bien. Il trouve Simon sous les draps, tranquille entrain de dormir. Ce sont les vacances après tout, laissons le dormir, il en a peut-etre besoin.
10,30 heures...les filles font énormément de bruit en jouant et Simon qui ne se réveille pas. Il est peut-être temps d'aller le réveiller.
Son grand-père enjambe à nouveau les escaliers mais cette fois-ci de manière plus discrète. Il entrebaille la porte et aperçoit le stratagème de son petit-fils.
Bien réveillé, celui-ci était entrain de jouer avec sa tablette. N'ayant pas entendu de bruit, il n'a pas eu le temps de se cacher sous les draps et faire semblant de dormir pour pouvoir rester, seul et en toute tranquilité, dans la chambre.
Allez hop, debout sacré garnement!
J'aime me raccrocher à ces petites anecdotes qui font de Simon un jeune comme les autres...
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