Même si ce n'est pas ma matière de prédilection, je me dis que son niveau de mathématiques ne doit pas bien être compliqué.
Je griffonne en vitesse quelques additions toutes simples (1 à 6) sur un bout de papier et je m'apprête à vivre un moment difficile avec mon fils.
Je l'imagine déjà me regarder avec ce regard vide et perdu. Je l'imagine déjà prendre sa tête entre ses mains, se frotter les yeux par dessus ses lunettes et me dire "Autre chose, trop difficile, besoin d'aide".
Lorsque je lui présente ses exercices, il me sourit. La mission ne lui est pas impossible. Il le sait. Moi, je ne le sais pas.
Lorsqu'il fait les premiers calculs sans aucune aide, je suis émerveillée.
A chaque bonne réponse, je hurle de bonheur telle un supporter qui fait des cabrioles devant un beau but de marqué.
Je l'applaudis, je lui crie "Bravo".
Même Amélie, à l'étage dans son bain et qui entend la scène, lui crie : "Bravo Simon".
Inutile de vous dire que cela a pour but de le motiver davantage et ce n'est que plus fièrement encore qu'il me donne la bonne réponse à l'énoncé suivant.
Prochaine étape, les additions légèrement plus compliquées. Et non Simon, on ne reste pas sur ses acquis, on continue, on avance.
Courage :)
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