lundi 8 novembre 2010

Vacances de la Toussaint

Durant ces quelques jours passés chez mamie, Simon a eu l'occasion de montrer à plusieurs reprises, comment il a bien grandi.

Il devient de plus en plus autonome et requiert moins d'attention, même si les bêtises restent sa passion favorite.

Chez mamie, il fait toutes ces choses qu'il ne fait pas à la maison, juste parce que cela l'agace comme par exemple, monter dans les chambres et défaire tous les lits.

C'est aussi l'occasion de partir en ballade, de voir et de jouer avec d'autres enfants de la famille, ceux que l'on voit moins souvent...

Je suis ravie qu'il passe plus de temps avec ceux-ci. Cela leur permettra de se connaître davantage et de se découvrir.

Mais je dois bien me rendre à l'évidence, il n'y a que moi qui suis ravie.

D'un côté, Simon. Il tente de se faire apprécier, de les approcher pour jouer avec eux,il rit, il fait le fou.
De l'autre côté, les petits cousins. Ils ne comprennent pas son langage, son rire, ses cris, ils s'en méfient, le dévisagent et s'en éloignent comme de la peste.
Et puis, il y a moi. Moi qui assiste par hasard à cette scène. J'ai envie de hurler, de pleurer mais je n'en ferai rien, je garde la tête haute, surtout ne rien laisser transparaître, je ne suis pas prête à la confrontation avec mes proches, je ne veux pas m'entendre dire :"Laisse, ce ne sont que des enfants après tout!".

J'étais prête à accepter ce genre de comportement de la part d'étrangers mais pas de la part des miens, je n'étais pas prête à cela...Je prends mon fils par le bras, l'embrasse, lui promet des bonbons et l'emmène loin de ce lieu hostile qui d'apparence ressemblait à un havre de paix...

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