lundi 15 novembre 2010

Weekend en Normandie (suite)

Quatre jours en famille pour se reposer et profiter des joies à l'état brut. C'était sans compter la grisaille, la pluie, le froid et surtout le stress engendré par nous boulots respectifs.

Nous sommes si énervés et tendus, qu'il nous faudra quasi tout le séjour pour décompresser. Les enfants, et tout particulièrement Simon, sont de vraies éponges. Ils absorbent nos angoisses, nos craintes et deviennent à leur tour, énervés et remplis d'une énergie négative. Ils sont grincheux, capricieux, leurs nuits sont agitées et nous, nous luttons pour ne pas sombrer.

Mais où sont toutes ces belles illusions pour notre fabuleux weekend en famille?

Les enfants vont bien, les progrès de Simon sont incroyables. Alors pourquoi je vais si mal? Pourquoi ce vide en moi? Quelque chose ne tourne pas rond et je n'arrive pas à mettre les mots sur mon mal.

Par moment, même si je sais que c'est pas bien de le penser, j'aimerais l'espace d'un instant, être moi aussi trisomique pour ne profiter que du meilleur, ne plus être dans le paraître, aimer sans barrière, rire sans me soucier des autres, manger sans penser aux kilos en trop et ne faire que ce qui me plaît!

Je vais mal et si je vais mal, Simon va mal. Je le sais, je le sens et pourtant, rien n'y fait, je n'arrive pas à me relever. Au secours, une petite cure de fleurs de Bach s'impose, me voilà repartie!

Un, deux, trois...je remets de l'ordre dans ma vie, une page est prête à être tournée. Penser à ceux qu'on aime, c'est bien. Oser penser à soi, c'est bien aussi. Il n'y a pas de honte à vouloir son bonheur.

Maintenant que les enfants grandissent et évoluent en toute harmonie, le temps est enfin arrivé de penser à moi, à mon couple, à ma vie!

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