Lorsque l'avion atterri dimanche soir, il est trop tard pour encore voir les enfants et les embrasser.
Je dois attendre le lendemain à la sortie de l'école pour pouvoir les retrouver. Pas question d'être en retard, trop besoin de les serrer dans mes bras.
Premier arrêt, l'école du Grand Tour. Lorsque Simon sort de sa classe, il m'aperçoit à peine, un autre enfant lui gâche la vue. J'attendais cet instant magique, je me l'étais imaginé courir dans mes bras comme il le fait d'ordinaire.
Et là, il ne bouge pas, il reste statique. Que se passe-t-il? Je m'approche, le sert dans mes bras et là, je m'aperçois que son pantalon est mouillé. Par crainte de se faire réprimander, il a préféré m'ignorer.
Et lorsqu'enfin, il a compris que je ne me fâcherais pas, il m'a embrassé et en l'espace de quelques secondes, il a tenu à me raconter à la vitesse de l'éclair son weekend avec son papa :"anniversaire Hortense", "cadeau", "bougie", "Amélie", "cheval",...Je n'ai pas compris grand chose mais je l'ai écouté jusqu'au bout, c'était important pour lui.
Deuxième arrêt, l'école d'Amélie. Lorsque celle-ci m'aperçoit, elle se jette sur moi et me dit :"oh, tu es jolie maman, tu es toute bronzée!" Elle est fidèle à elle-même, elle a le don de remarquer ce que les autres ne voient pas.
Dernier arrêt, la nounou de Rosa. Je pense que c'est à elle que j'ai le plus manqué et pourtant, elle ne m'a pas réservé un accueil chaleureux, comme si elle voulait me montrer que mon départ l'avait affectée. Heureusement, cela n'aura duré qu'un temps.
Au final, tout s'est bien passé. Ce voyage m'aura permis de remettre de l'ordre dans mes idées, dans ma vie et de repartir de plus belles pour de nouvelles aventures.
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