Souvent, il arrive que la vision des choses diffère en fonction de celui qui les observe. Huit ans après, je m'aperçois que le regard des autres fait toujours aussi mal.
Tu vois un enfant qui crie à se casser la voix,
Je vois un fils qui rit et qui est fier d'exprimer sa joie.
Tu vois un enfant débile qui fonce sur toi et tu ne comprends pas pourquoi,
Je vois un fils qui vient vers toi, qui fait le premier pas.
Tu vois un enfant juste mignon,
Je vois un fils tellement beau, qu'il frôle la perfection.
Tu vois un enfant à qui il est inutile d'apprendre,
Je vois un fils qui a soif d'apprendre.
Tu vois un enfant à prendre en pitié,
Je vois un fils qui se bat pour ne pas être bras et mains liés et pouvoir s'envoler.
Tu vois un enfant qui à chaque faux pas, doit se justifier,
Je vois un fils qui grandit et revendique sa liberté.
Tu as choisi ta vison des choses, j'ai choisi la mienne...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire