lundi 11 octobre 2010

Lunettes ou lunettera pas (suite)

Vous pensiez que cet épisode était derrière nous une bonne fois pour toute? Et bien, non! Les lunettes de Simon, le retour...

Cet après-midi, je vais rechercher Simon à l'école, j'ai le cœur léger et plein de bonnes nouvelles. J'ai hâte de le serrer dans mes bras.

Il me voit et d'un air très calme et posé, il prend son cartable et vient vers moi. Je le trouve à nouveau étrangement calme.

Je cherche sa veste et ne la trouve pas. Je cherche son institutrice pour en parler et celle-ci me dit qu'un accident est survenu avec ces fameuses lunettes. A force de les maltraiter et de les mâchouiller, elles ont fini par lâcher, une branche dans chaque main. Je ne sais plus si je dois rire ou pleurer. Cela devait arriver et c'est arrivé, voilà tout...Retour à la case départ.

Mais où est Simon, je ne le vois plus. Je le cherche du regard, Simon a disparu. Une de ses amies, me dit : "Simon, là-bas" tout en montrant la porte du doigt. Je me précipite vers la porte qui mène à la petite route et je l'aperçois, il est de dos, il traîne son trolley à la main, il se dirige vers la voiture. Il me fait penser à ces beaux gosses solitaires dans les western.

Je lui ouvre la porte et lui demande ce qui s'est passé avec ses lunettes, il me fait une moue triste, quel comédien! "Cassées" me dit-il mais impossible d'en savoir plus car probablement, il ne sait pas ce qui s'est passé, je suis convaincue qu'il ne l'a pas fait exprès, qu'il n'a pas pris conscience de ce qu'il faisait et puis, je n'ai pas envie de me fâcher, ce ne sont que des lunettes après tout, ça se remplace!

Tout le trajet en voiture se passe très calmement, pas un mot. Je tente de le faire sourire, de le faire parler, rien à faire. J'ai l'impression qu'il est perturbé par mon calme, il se dit que quelque chose ne tourne pas rond.

Le tour des écoles terminé, Simon se rend au cours de tennis avec son papa. Comme s'il devait se faire pardonner, il restera pour la première fois concentré pendant tout le cours, sans se jeter à terre et frappant les balles les unes après les autres.

Pas besoin de te surpasser pour te faire pardonner ou pour me faire plaisir mon amour car à mes yeux, tu seras toujours le meilleur. Je t'aime même si tu fais des bêtises, surtout quand tu fais des bêtises car quand tu fais des bêtises, tu es alors un enfant comme un autre et cela me remplit le cœur de bonheur...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire