Même si la région présente des tableaux de nature extraordinaires, des cartes postales vivantes, je ne m'y sens pas à l'aise. Trop de silence, pas assez de vie, je me sens mourir.
De belles cascades, de beaux paysages mais surtout, des personnes peu respectueuses de l'environnement. Des cannettes et des mégots de cigarettes qui flottent dans les rivières et une odeur d'urine oppressante sur les rochers. C'est un réel gâchis, c'est dommage de ne pas préserver ce cadeau de la nature.
Alors que les enfants jouent avec une sceau et un arrosoir, j'entends mon mari qui se met à jurer et qui emmène Simon dans la rivière. Toute la journée que nous sommes dans la nature, nous n'avons pas pris la peine de lui demander s'il devait aller aux toilettes et lui, bien trop occupé à jouer.
Dans la rivière, tout discrètement, mon mari tente de limiter les dégâts. Je continue de jouer avec les filles. Je suis envahie par la gêne et pourtant, j'ai envie de rire. Je feins de n'avoir rien vu, rien entendu et laisse trainer une oreille indiscrète aux conversations voisines.
Un homme, la cinquantaine, en short et marcel, il remarque des saletés dans la rivière et peste contre les chiens présents qui nagent dans la rivière. N'a-t-on pas idée de les laisser faire leurs besoins dans ces eaux si pures et si belles.
Oups, il ne s'est pas rendu compte que cette fois-ci la faute n'imcombe pas à ces chiens mais bien à mon fils. C'est le moment de partir, de s'enfuir,...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire