Ce soir, je suis impatiente. Je vais revoir Simon.
Au boulot, j'essaye de me concentrer mais je ne pense qu'à nos retrouvailles. Je m'en veux tellement de l'avoir laissé sans s'être réconciliés. Je me jetterais bien sur du chocolat mais je me raisonne. Je n'ai pas envie de me faire passer pour la goinfre de service.
Il est 14,30 heures. Encore 30 minutes avant de le serrer dans mes bras.
Et là, le sort s'acharne contre moi. Ils ont besoin de moi exceptionnellement plus tard au bureau. Je ne peux pas refuser. Enfin, si, je pourrais mais ce ne serait pasl très gentil de ma part. Je ne vais pas faire l'enfant égoïste, je le verrai plus tard.
19h30, j'arrive chez mes parents, il est là, sur le pas de la porte, tout habillé, il m'attend. Il me voit, me sourit. A son expression, je vois qu'il attend de voir si je suis encore fâchée de la veille ou pas. Je lui souris et il comprend. Il me saute dans les bras et m'innonde de bisous.
Il est pressé de partir et de revenir à la maison.
En route! Bruxelles-Rixensart avec les embouteillages, les travaux, la pluie, le vent et les chauffards du dimanche.
Sur le trajet, Simon me dit "chanson", cela veut dire qu'il n'entend pas la musique et qu'il aimerait que je monte le son. Je m'exécute et il se met à chanter et à danser. Il est heureux comme un ange.
Ensuite, il me dit "Mickey". Je ne comprends pas. J'essaye de le faire parler. Tu veux regarder la télévision en rentrant? "Non" me dit-il. "Mickey, glisse". Je comprends alors qu'il souhaite parler du spectacle "Disney on ice" que nous avons vu pendant les vacances de carnaval. Il poursuit en disant "Sirene, sorcière, aladin, princesses" Il évoque tous les personnages qu'il a reconnu durant le spectacle. Ensuite, il dit "Simon, maman, mélie, papa". Oui, mon Simon, nous étions tous là!
Pour la première fois, nous avons comme une sorte de mini conversation tous les deux et ce, à son initiative. Il me parle spontanément sans que je le submerge de questions. Je suis à l'écoute et il aime ça.
Il essaye de s'exprimer. Ce ne sont ni vers ni poèmes mais c'est l'intention qui compte. Il a envie de parler et se repère dans le temps. Il me raconte une hitoire.
C'est incroyable, je ne sais l'expliquer et pourtant, dès que je suis dans le creu de la vague et que mon moral est au plus bas, Simon est toujours là et comme par enchantement, il nous montre qu'il progresse. Comme si pour s'excuser, il acceptait de nous montrer de quoi il est capable. Comme si, à chaque fois qu'on a tendance à baisser les bras, il nous disait "Je suis là, ayez confiance en moi!"
J'ai confiance en toi mon amour et ensemble, on y arrivera. Tu vas grandir et t'épanouir, je ferai tout pour ça!
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