mardi 16 février 2010

Stages pour enfants (suite)


Voici arrivé le 2ème jour de stage en solo pour Simon.

Je vais le chercher. Je le vois assis avec un ballon au milieu des autres enfants. Il y a un circuit de psychomotricité tout autour de lui, il reste assis, il ne fait pas grand chose. La journée a été longue et il est fatigué.

Il a essayé de s'enfuir à deux reprises aujourd'hui. Son éducateur ne s'en inquiète pas, il ne l'avait plus fait depuis longtemps, il met cela sur le compte de la fatigue. On me rassure en me disant qu'il n'est pas le seul à avoir ce comportement. Ça ne me rassure pas beaucoup!

Son éducateur étant également son professeur de tennis, je lui demande de me donner des informations quant à son évolution. Très simplement, il m'explique que Simon aime jouer au tennis, que c'est un bon sport pour lui mais qu'il ne faut pas se leurrer, il ne sait pas faire de longs échanges et peut-être n'y arrivera-t-il jamais.Ce même discours entendu d'une autre personne, m'aurait vraisemblablement fait bondir. Mais dans ce cas-ci, je me sens à l'aise. Il l'aime et s'en occupe bien. Simon l'adore et l'amour d'un enfant ne trompe pas. S'il ne se passait pas quelque chose de fort entre eux, je pense que Simon ne mettrait pas autant d'énergie et d'enthousiasme à jouer avec lui.

Nous voilà donc partis. Je l'installe en voiture et lui demande de mettre sa ceinture de sécurité. Il s'exécute. Je vais ensuite chercher Amélie que j'installe également dans la voiture. Dernière halte : Rosa. J'espère que les deux grands resteront dans la voiture pour que je puisse me dépêcher. Soudain, j'entends Simon me dire "Simon avec". Mince! Allez, hop. Tout le monde descend. Pendant que j'habille la petite dernière, ils ne m'écoutent pas, ils touchent à tout et ne restent pas en place. J'aimerais arrêter le temps pour pouvoir faire plusieurs choses à la fois, m'occuper de la petite et les attraper pour qu'ils ne bougent plus!
Je réinstalle tout le monde dans la voiture.

Je vous assure que c'est du sport. Plus besoin d'aller en salle et de payer des fortunes pour des cours de gymnastique.

Arrivés à la maison, je rêve qu'ils soient fatigués et que la télévision puisse me servir de babysitteur. Et bien, non! Qui veut l'ordinateur, qui veut la console, qui veut son goûter, qui veut un câlin, ça dérape dans tous les sens. Au secours!

Courage, encore 4 heures et au lit!

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