A tous ceux qui partagent mon quotidien, à tous ceux à qui je n'ai pas osé dire les choses. A toi, ma Principessa Rosa, qui l'aimait tant et qui le protège de là-haut. A tous ceux qui pensent que la vie avec un enfant différent n'est pas possible.
dimanche 11 avril 2010
Premier jour de ski
Ce matin, il est 8 heures, Simon se réveille. Je lui demande s'il veut faire du ski. Il me répond "ski, ski"
A peine le temps d'avaler un petit-déjeuner express, il nous faut repartir. Simon ne supporte ni la foule ni le bruit de la cantine. Il nous faut être organisés et rapides.
En route pour la location des skis. La file est longue. Les enfants préfèreraient jouer dans la neige, ils ne s'attendaient pas à se retrouver confiner dans un petit local où il fait chaud.
Rosa se ballade où elle ne peut pas. Amélie s'accroche aux cordes qui délimitent l'espace, cordes qui menacent de lâcher à tout instant. Quant à Simon, il se couche à terre.
Lorsqu'enfin arrive notre tour, Simon est plus collaborant que les autres années. Il essaye ses bottines et son casque sans rechigner. Il tente même de discuter avec une animtrice, il se présente et dit qu'il s'appelle Simon.
Un peu de luge avant son premier cours de la saison. Ils jouent tous les trois mais Simon a la tête ailleurs. Il aperçoit le télésiège. Il nout dit "là, là, Simon là". C'est en quelque sorte un manège géant.
Son premier cours se déroule à merveille. Ni bien ni mal. Ils sont trois : Amélie, Maxime (son ami) et lui. Les descentes sont timides mais il le fait avec plaisir et enthousiame. Ce cours dure une heure. Je craignais que ce soit trop long, j'aimerais racourcir le cours, on me le déconseille, laissons-les et voyons après.
La monitrice a l'air expérimentée. Je suis présente, j'aide mes enfants à monter et descendre du tapis mais la monitrice me congédie gentillement, me disant que Simon s'en sort très bien. Je pars donc, le coeur triste mais la tête confiante.
Encore une fois, je dois bien admettre que mon fils grandit.
Après le repas, direction le manège. Nous montons sur le télésiège. Simon est heureux, il affiche un large sourire et nous dit "Bravo, chouette, c'est cool!"
Après la montée, la descente. Nous ferons une partie en glissant sur les fesses, une autre en marchant.
La marche se révèle plus difficile. Il nous faut ruser pour les faire avancer : bataille de boules de neige, lire les chiffres inscrits sur les pistes, chants en tout genre.
A l'arrivée, le minois des enfants est rouge écarlate. Ils sont épuisés, ils ont bien marchés. Ils ont bien droit à une belle récompenses : crèpes pour les filles, frites pour les garçons.
C'était une belle journée pleine d'émotions.
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Eh bien moi (à savoir une amie d'Antonella, qui ai aperçu votre fiston à la communion de Luigi) je rentre d'une semaine de ski, et je me précipite pour prendre des nouvelles de Simon et de sa petite maman ! J'ai eu l'occasion de penser à vous cette semaine : le club où nous logions accueillait entre autres une grande famille italienne, et au sein de celle-ci un adulte trisomique. Qui durant les repas allait et venait, papotait tout seul, intriguait les enfants. Et à la fin de la semaine, quand le spectacle préparé par les enfants du mini-club commence, et que cet adulte se lève pour danser dès que la musique commence, quelle n'est pas ma surprise et mon plaisir d'entendre tous les enfants crier : Philippe ! Philippe ! Philippe ! pour encourager ce fameux Philippe à danser pour tous. Il avait fait la connaissance de tous les enfants du club ! Je vous souhaite pareil accueil partout où vous irez avec votre chouette Simon :-). Marie
RépondreSupprimerRoro,j'ai un copiin peut-être tu connais (Peppe Calà)il a 4 gosses,pas trisomique mais terribles, durant un voyage vers l'Italie il s'arrête en Suisse pour déjeuner et dans le restaurant un client s'est plaint d'une façon assez désagréable du bruit que les enfants fesaient. La réaction de mon copin Peppe à été magnifique, il appelle ses enfants et leurs dit "continuer a vous amuser et faites encore plus de bruit",les enfants ne se sont pas fait prier. Déjeuner terminer, addition régler, au momment de sortir le client en question refait une réflèxion sur les enfants, et là,vlan il se prend un pain en pleine figure.La vielle sorcière aurait mériter la même chose. Quand les enfants s'amuse et surtout s'il sont dans un espace qu'ils leurs appartient ne laisse jamais personne faire des réflèxions.Ciao bella mia,un bacio "cu lu scrusciu"
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