Nous venons de passer quatre jours en Normandie. Pas d'hôtel ni d'endroit inconnu, juste une maison familiale. Un week-end sans stress apparant et sans angoisse.
Simon adore cet endroit. Il a le droit de regarder la télévision plus tard que d'ordinaire, il joue avec son cousin et sa cousine qu'il ne voit malheureusement pas assez souvent et surtout, il peut aller à la plage, même lorsqu'il fait froid.
Au moment de partir, il me dit : " non, encore maison papy" et se réfugie dans une chambre pour s'y cacher. Le cœur triste, il se résigne à monter dans la voiture.
Je me souviens d'une année, Simon avait quatre ans je pense et nous avons décidé d'emmener son ami Maxime à la découverte de la Normandie. Nous voulions qu'ils puissent se voir en dehors des diverses rééducations et qu'ils puissent partager leurs différentes aptitudes dans un contexte plus détendu, familial, qu'ils puissent s'amuser librement et faire les fous.
Je les revois encore en promenade, sur une poussette à deux places. Ils sont blonds, les mêmes traits, ils se ressemblent. Les gens passent, se retournent, murmurent: "Oh, les pauvres et des jumeaux en plus".
Au restaurant, c'est la même histoire! Nous sommes l'attraction de la journée. Secrètement, j'aimerais que ces curieux s'étranglent en mangeant leur poisson.
Ce week-end là a été très enrichissant, les enfants se sont bien amusés. Notre objectif était atteint et tant pis pour les curieux.
Je sais que Simon attend avec impatience le prochain séjour en Normandie...
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