Vendredi soir, surprise! Les cousines viennent dormir à la maison. Ce n'était absolument pas prévu et à peine passées le pas de la porte, SImon est ravi, il est fou de joie. Il les pousse à entrer et leur dit "bonjour".
Simon est très poli. Il sait dire "bonjour", "aurevoir", "merci" et il le dit bien plus spontanément que certains enfants dits normaux.
Les enfants s'installent à table, pas besoin d'insister. Il suit le mouvement, s'assied convenablement et mange proprement. Les grands s'occupent des plus petits. Ils sont six et pourtant, j'ai moins de travail que d'ordinaire.
Simon est le seul garçon de la famille, cela ne le dérange pas du tout. C'est une vraie famille que je vois autour de la table et cela fait chaud au coeur.
L'heure du coucher arrive et tout se passe à merveille. Ils sont tous excités à l'idée de camper sur des matelas à même le sol.
Le lendemain, nous avons un autre invité. Maxime, l'ami de Simon, trisomique 21,lui aussi. Ils se sont connus, ils avaient à peine un an.
Ils ne jouent pas forcément ensemble, ils n'ont pas les mêmes centres d'intérêts mais lorsqu'ils se retrouvent, le bonheur se lit aisément sur leurs visages.
A l'heure du coucher, c'est une autre histoire. Ils rient aux éclats, impossible de les faire taire! Je feins de monter et d'être fâchée. Lorsque je pousse la porte, plus un bruit et aussitôt refermée, ils recommencent de plus belle. De toute évidence, ils se paient ma tête. Je suis partagée entre me joindre à eux pour rigoler ou les séparer.
Et puis, petit à petit, la fatigue s'installe, leurs paupières deviennent lourdes et....silence...
Et lorsque dimanche arrive, il y a comme un vide, trop de calme.
Vivement le week-end prochain!
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