mardi 2 mars 2010

Oh solitude, quand tu nous tiens...

Je me lève, je ne suis pas seule. J'ai un mari et des enfants aimants.
J'arrive au bureau, je ne suis toujours pas seule. J'ai un patron et des collègues attentifs.
J'ai une grande famille, quelques amis et un tas de connaissances.

Et pourtant, le soir, quand la porte se referme et que la nuit tombe, je me sens terriblement seule.

Pendant la journée, on me parle, on m'écoute, on me réconforte, on me conseille, on me guide, on me lit.
Le soir venu, je reste seule avec mes doutes et mes angoisses.

Tout ce petit monde, qui gravite autour de moi, a aussi une vie avec une famille, des amis, des préoccupations.
Je ne dois pas être égoïste. Je dois être réaliste. Chacun ses soucis et Simon n'est qu'une parenthèse. Je le sais et pourtant, cela ne change rien à mon état d'esprit.

Par moment, j'aimerais tant me confondre à ce petit monde et ne devoir penser qu'à des futilités. J'aimerais tant offrir à ma petite famille une vie dite "normale", toutes ces joies du quotidien.

L'avenir me fait peur, il m'angoisse. Je préfère dormir pour permettre à mon corps de se ressourcer.
Je dors, je ne pense pas, je ne réfléchis pas.
Je dors, je n'embête personne, je n'encombre personne.

On est, tous, seul face à sa réalité.

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